Par une pratique intense des lieux sur lesquels nous intervenons, notre approche du projet se nourrit d’un rapport sensible, presque corporel avec les territoires, urbains et naturels. Mosaïque de couleurs, de matières, de textures et de lumières, les villes sont notre paysage quotidien et les parcourir c’est découvrir, dans leur diversité, les liens qui les unifient et en définissent l’atmosphère. La multiplicité des modes d’habiter, possibles usages et habitudes partagées, allées, passages, chemins dérobés, ces lieux cachés, à l’image de la cahute du fond du jardin, donnent du sens à la dimension sociale, fédératrice du projet. Apprécier son cadre de vie c’est d’abord prendre du plaisir à l’habiter, s’y sentir bien.

 

Tel un puzzle, ce ressenti donne vie aux premières intuitions qui, se combinant aux données du programme, portées par ses acteurs principaux, aux enjeux environnementaux et sociétaux, forment une pièce singulière.

 

La formalisation de l’idée dans un volume harmonieux, s’affranchissant des effets de style, exprime son caractère singulier et confère au projet l’image qui perdurera, littéralement absorbé par le reste de la ville.

 

Si K-HUT puise son essence dans son expérience propre du projet, elle ne néglige pas les enjeux sociétaux de notre temps. Cette dynamique nouvelle l’amène à s’interroger notamment sur la place et le rôle de l’architecture dans la société et sur la prise en compte de la question environnementale dans le projet.